Notre éthique
Je mets en avant les valeurs humaines, comme le respect, l’altruisme et l’équité.
Ces valeurs fondamentales doivent permettre la non-discrimination des personnes en difficulté.
Grâce à une intervention adaptée aux besoins de chacun, je souhaite faire en sorte que le droit à la différence soit reconnu, et donner une chance à tous.
Je souhaite mettre au service des autres, mes connaissances, mon expérience professionnelle dans le champ du médico-social, mon intérêt pour la diversité que nous offre la vie et ma passion pour le cheval, ce compagnon qui me guide depuis plus de 20 ans.
Mon objectif est d’accompagner dans un comportement d’aide, c’est à dire un comportement prenant en compte les notions suivantes :
L’acceptation : C’est respecter l’intégralité de la personne, c’est rendre l’autre digne d’intérêt.
L’absence de jugement : C’est se départir de toute forme d’interprétation, de projection, de jugement, de valeurs positives ou négatives, c’est à dire tout ce qui est contraire à l’acceptation.
Isabelle Isnard
Les devoirs
L’équicien a des devoirs éthiques et moraux envers les personnes qu’il accompagne, ainsi qu’envers les équidés, pour garantir, autant que possible, les conditions d’une relation positive et leur bien-être.
Envers les personnes
- Contribuer à créer les conditions pour que les personnes ou le groupe soient considérés dans leurs droits, aient les moyens d’être acteurs de leur développement et soient soutenus dans le renforcement des liens sociaux et des solidarités dans leur milieu de vie.
- Tenir compte de ce qui est exprimé.
Envers les équidés
- Garantir le bien-être de l’animal grâce à ses connaissances éclairées de ses mœurs.
- Veiller à ce qu’ils vivent au plus près de leurs besoins naturels, en groupe social inter-espèce.
- Établir et conserver une relation positive avec l’animal, et ce, du point de vue de l’équidé.
- Entretenir le plaisir de l’animal à coopérer avec l’humain.
Les valeurs de l’équicie
Une psychologie humaniste
La psychologie humaniste consiste à accueillir et accepter l’autre dans le respect de ses droits, mettre en avant ses capacités, le responsabiliser, cela passe par une écoute empathique et bienveillante (Carl Rogers) et la prise en compte de ses besoins (Abraham Maslow). En équicie, la personne n’est pas un patient, mais un client.
Une attitude pédagogique
Tout apprentissage qui ne s’ancrerait pas dans la réalité physique, observable, vérifiable, ou qui ne passerait pas par le corps est voué à l’échec. Ainsi, l’équicien favorise des mises en situations où la personne, dans sa relation avec l’équidé, pourra mobiliser ses compétences. C’est le concept de « learning by doing » (« apprendre en faisant ») du philosophe américain John Dewey, ou de la posture des « pédagogies nouvelles » (M. Montessori, C. Freinet, R. Steiner).
Le courant philosophique de la médiation
La maïeutique de Socrate :
La maïeutique consiste à aider la personne à résoudre ses difficultés, à mobiliser ses ressources, à se dépasser, grâce à la présence d’un tiers.
Le cheval permet un rapport au vivant : il réagit et interagit avec son environnement mais également avec l’humain. Il vit dans l’instant présent. C’est également un être vivant qui a ses propres états qui vont interférer avec ceux de la personne : c’est un échange perpétuellement interactif qui renvoie sans arrêt à soi.
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